Ce que prévoit l'accord de paix, c'est « une conférence d'appel de fonds », pour que la communauté internationale apporte son soutien au développement du Mali, et particulièrement à celui des régions du Nord.
Car la paix passe par des investissements coûteux, comme le souligne Mongi Hamdi, le chef de la Mission des Nations unies au Mali : « Pour établir la sécurité et la paix, il faut répondre aux besoins de la population, surtout des populations du Nord. Le Mali a besoin d’entreprendre des projets d’infrastructures pour mettre en place des moyens de transport, l’électricité, l’eau, les hôpitaux. [Ce] sont des besoins réels [à combler] pour montrer à la population qu’il y a des bénéfices à la paix. »
Cette conférence doit permettre au gouvernement malien et aux groupes armés du Nord de présenter aux bailleurs de fonds leur vision de l'application de l'accord de paix en s'efforçant d'avoir la même. La France, pays hôte, a déjà annoncé qu'elle débloquerait 300 millions d'euros.