Oscar Pistorius sera donc libre le mardi 20 octobre, soit exactement un an après avoir été incarcéré. La justice sud-africaine permet une libération conditionnelle dés qu'un sixième de la peine a été effectué.
Pistorius sera assigné à résidence jusqu'en 2019, soit la fin théorique de sa peine. Selon Manelisi Wolela, porte-parole des services correctionnels, la commission a ajouté des conditions supplémentaires : « Aux conditions de base pour une libération anticipée, la commission a ajouté deux conditions supplémentaires : premièrement l’obligation de poursuivre une psychothérapie et l’interdiction de manier une arme à feu ».
Sa libération anticipée est également assujettie à la réalisation de travaux d'intérêt général.
Il y a deux mois déjà, alors que Pistorius était éligible pour être libéré, le ministre de la Justice était intervenu a la dernière minute pour suspendre toute décision, affirmant qu’elle serait prématurée.
Un procès en appel prévu en novembre
Toutefois, cette libération pourrait être de courte durée. Le parquet a fait appel de sa peine, estimant que Pistorius aurait dû être condamné pour « meurtre » et non pour « homicide involontaire ».
Ce procès en appel se tiendra début novembre devant la Cour suprême d'appel. Si celle-ci devait modifier le verdict, Oscar Pistorius risquerait alors un minimum de dix de prison.