Premier point : les armes en circulation. Beaucoup ont été saisies, mais ceux qui en détiennent encore ont un mois pour les remettre aux autorités compétentes sans être poursuivis, affirme Pierre Nkurunziza. Passé ce délai, ils risquent jusqu'à 10 ans de prison.
Deuxième point : les arrestations. Parmi les forces de sécurité, certains ont été « attrapés en flagrant délit de persécuter d’autres citoyens ». Des individus peu nombreux, dont la plupart ont déjà été arrêtés selon le président, qui promet des sanctions sévères, car ils ne diffèrent en rien de communs meurtriers selon lui.
Troisième point : les présumés putschistes ou manifestants anti-3e mandat déjà arrêtés. Le président demande à ce que la justice travaille dans les plus brefs délais, pour l'organisation des procès comme pour la libération de personnes blanchies. Les jeunes qui ont demandé pardon ou ont été forcés de participer pourront être libérés, au cas par cas, précise-t-il.
Quatrième point : le président incite tous ses concitoyens, y compris de la diaspora, à participer aux échanges avec la Commission nationale de dialogue interburundais qui vient d'être créée pour trouver des solutions durables à la crise.
Pierre Nkurunziza conclut en appelant la population à se remettre au travail pour développer le pays, sans compter sur l'aide extérieure. Cette déclaration est faite à la veille de l'adoption prévue par l'Union européenne, de sanctions contre quatre hauts responsables de la sécurité, proches du président.