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Au Burundi, les 28 personnes arrêtées après le coup d'Etat du 13 mai 2015 ont été regroupées dans une prison du centre du pays. Ce n'est pas le premier changement de lieu de détention, et les familles s'interrogent même si pour maître Onésime Kabayabaya, qui défend le numéro deux des putschistes, le général Ndayirukiye, ce regroupement est peut-être une bonne chose, mais l’inquiétude demeure sur leur situation.