L'interprétation de la loi est stricte. S'il est interdit d'inscrire le nom, le prénom et la photo d'un candidat sur un bulletin de vote, l'utilisation d'un surnom, en l'occurrence « neny » pour Lalao Ravalomanana, est selon les juges tout à fait légale.
« On est contents du résultat du délibéré du tribunal administratif parce que ça prouve que Madame Ravalomanana Lalao a respecté la loi par rapport au mot "neny", parce que la loi lui a permis de le faire. Elle est maire de la ville », se réjouit Maître Hasina Andriamadison, avocat de Lalao Ravalomanana.
Si le clan Ravalomanana crie victoire, le camp adverse ne s'avoue pas vaincu. « La loi nous donne la faculté de se pourvoir en cassation. Donc nous pensons que nous userons de cette faculté-là, a réagi Maître Andry Fiankinana, avocat de la candidate Lalatiana Rakotondrazafy. La bataille n'est pas terminée. Pas du tout, ça ne fait que commencer. »
Ce vendredi 18 septembre, les électeurs malgaches seront fixés sur les résultats officiels des élections municipales de tout le pays.