« La police m’a appelé au téléphone pour que je me présente dans leurs locaux pour interrogatoire et mes avocats m’ont donc conseillé de ne pas y aller sans qu’il y ait de convocation écrite qui respecte les formes de la loi, raconte Maâti Monjib au micro de RFI. Donc je suis, si vous voulez, recherché. »
Très actifs dans le domaine de la société civile, Freedom Now organise des formations pour journalistes, « pour faire une investigation via les portables par exemple. Tout ça, eux, ils croient que c’est dangereux pour l’Etat. Donc toutes nos activités depuis le mois de septembre, qui visaient à former des journalistes dans le multimédia, ont été interdites. Aussi, j’ai subi des pressions parce que je venais de publier un article démasquant les méthodes de la police. C’est une politique répressive, on ne peut pas contrôler la classe politique marocaine et les opposants de cette façon-là. »
Ainsi, dans le rapport de Freedom Now, ces méthodes ont été condamnées. Et Maâti Monjib de conclure : « Ils se vengent donc de Freedom Now, en me poursuivant pour atteinte à la sécurité de l’Etat. »