« Depuis 1999 et la fin du règne d’Hassan II, il y a eu des améliorations. Aujourd’hui, la torture est proscrite dans le droit pénal depuis 2006. Par contre, si sur le papier, le Maroc progresse, dans les faits, sur le terrain, c’est différent. A travers les témoignages, nous constatons que la torture est toujours utilisée. Et cela à l’encontre des militants contre la question de pauvreté, de dignité, les militants politiques, qui appartiennent soit à des mouvements de gauche, soit à des mouvements islamistes, les étudiants, mais également les personnes accusées de terrorisme, voire de crimes de droit commun. Les pratiques utilisées sont celles qui étaient utilisées pendant les années de plomb. Que ce soit l’utilisation de l’électricité sur les parties génitales, la noyade par suffocation, des menaces de viols et des viols sur des hommes. »