A Gao, la tension baisse. Le Cadre de concertation composé de différentes associations qui soutiennent les groupes armés pro-gouvernementaux, acceptent désormais le départ sans conditions de ces derniers d’Anéfis. Mais une demande et non une exigence : « que la mission de l’ONU s’engagent sur place à assurer la sécurité des civils ».
Il faut dire que depuis 48 heures, des émissaires du président malien IBK avaient discrètement débarqué à Gao. Objectifs ? Convaincre les uns et les autres d’accepter un départ sans conditions. Ce vendredi, le chef de l’Etat malien célèbre les deux ans de son arrivée au pouvoir. Selon son entourage, il réaffirmera au cours d’un entretien avec deux journalistes, notamment sa position sur Anéfis.
Pour arriver à ce qu’on peut appeler le début de dénouement de la situation, le président des chefs coutumiers et traditionnels du cercle de Gao, a également joué un rôle. Agouzédi Maïga, a appelé les uns et les autres au calme, tout en rappelant que l’appel du chef de l’Etat était un impératif. Maintenant, l’autre paire de manche se jouera sur le terrain à Anéfis, quand des délégués du cadre de concertations iront demander aux combats de plier bagages.