Il y a quelques semaines, Riah Phiyega a transmis un argumentaire écrit à Jacob Zuma, pour défendre ses compétences mais sa position est de plus en plus fragile.
Cette semaine, la chef de la police a été sévèrement rappelée à l'ordre pour avoir envoyé un texto menaçant à une députée de l'opposition. Dans ce SMS dévoilé devant le parlement, Riah Phiyega écrit : « je suis noire, fière, capable et vous ne pouvez rien contre moi [...] Ce n'est pas vous qui m'avez faite, et vous ne pourrez pas me faire tomber. »
Pour le syndicat policier Popcru, qui soutient toujours la chef de la police, cette polémique a sans doute précipité l'ouverture de l'enquête officielle.
De son côté, l'opposition salue cette investigation. Mais les députés de l'Alliance Démocratique craignent que Riah Phiyega soit utilisée comme bouc émissaire.
La DA souhaite que d'autres responsables politiques soient aussi poursuivis pour leurs responsabilités dans le drame de Marikana, notamment l'ancien ministre de la police, l'ancien ministre des Ressources minières, et le vice-président Cyril Ramaphosa.