A peine plus d’un an après sa création, le parti du président Hery Rajaonarimampianina, le HVM, revendique plus de la moitié des municipalités de Madagascar. Presque 900 mairies. Jaobarison Randrianarivony, vice-président du parti, s’en félicite : « C'est un nouveau parti. A une année d'existence, on a pu, déjà, couvrir la moitié de Madagascar, c'est un bon score ! »
Un score bien supérieur à celui du TIM de Marc Ravalomanana. Ce dernier a gagné la capitale du pays, Antananarivo, mais ne remporterait qu'entre 250 et 300 mairies seulement. Olivier Donat, secrétaire général du TIM, n'en est pas moins satisfait :
« Le comportement électoral des Malgaches a été constant depuis notre indépendance. Les électeurs dans les zones rurales, ils sont plutôt pro-régime. Nous, on a gagné pas mal de chefs-lieux de districts. Donc, on est satisfaits avec notre score.»
Il critique cependant l’organisation des élections, une ligne partagée par Augustin Andriamananoro, le vice-président du Mapar d’Andry Rajoelina. Un peu déçu, ce dernier espère obtenir 250 mairies mais annonce déjà plusieurs victoires dans des grandes villes du pays. « Nous avons remporté la ville de Tamatave ; nous avons remporté également la ville de Diego-Suarez, la ville de Mahajanga, », énumère-t-il.
Reste des villes en ballotage. A Fianarantsoa pour le Mapar et Antsirabe pour le TIM, les deux partis d’opposition accusent le pouvoir de vouloir voler la victoire. Des plaintes devraient être déposées.