Au plus fort de l'opération Sangaris, lancée en décembre 2013, plus de 2 000 militaires français étaient présents en Centrafrique. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 900, « une force de réserve et d'appui aux casques bleus », précise-t-on dans l'entourage du ministre.
Jean-Yves Le Drian s'est déplacé en province, jusqu'à Sibut, à une centaine de kilomètres de la capitale pour rencontrer les soldats encore déployés à l'intérieur du pays. « Il ne s'agit pas d'abandonner la Centrafrique », martèlent les proches du ministre, mais de réorganiser le dispositif militaire sur les autres théâtres d'opérations dans lesquels l'armée française est engagée.
Le ministre a ensuite rencontré la présidente de transition, Catherine Samba-Panza. Il a insisté sur la nécessité de tenir le calendrier électoral qui prévoit des élections pour la mi-octobre.
Quant à l'affaire des viols présumés commis par des soldats français sur des enfants mineurs, Jean-Yves Le Drian a réaffirmé que la justice française ferait son travail et collaborerait main dans la main avec la justice centrafricaine. « C'est une question d'exemplarité », affirme-t-il.