Sur les hauteurs du campus d'Ankatso, plusieurs centaines d'étudiants manifestent. Ils soutiennent la grève de leurs enseignants, et demandent au gouvernement d'accéder à leurs revendications pour que les cours reprennent : « Nous demandons de reprendre nos cours. Ce n’est pas une grève des professeurs, c’est une grève de l’Etat, car il ne répond pas à leur demande. »
Jets de pierre contre gaz lacrymogène, quatre manifestants sont arrêtés. Deux d'entre eux étaient encore en garde à vue dans la soirée. Le chef des renseignements de la gendarmerie affirme qu'ils ne sont pas étudiants, mais qu'ils auraient été payés pour manifester.
Le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, Christian Ralijaona, annonce que le gouvernement est prêt à débloquer 7 milliards d'ariarys (environ 2 millions d'euros), pour répondre à une partie des revendications du syndicat des enseignants chercheurs, mais le règlement ne sera effectif qu'en octobre. Le SECES doit donc se prononcer aujourd'hui sur cette proposition et la poursuite ou non de la grève.