« M. Raymond Ndong Sima, il y a longtemps qu’il n’était plus considéré comme un militant du Parti démocratique gabonais. Du reste, ce n’est pas de gaieté de cœur que M. Raymond Ndong Sima a adhéré au PDG. Il y est venu par la force des choses. Il avait des fonctions qui le prédisposaient à occuper un poste au sein du Parti démocratique gabonais », affirme Faustin Boukoubi, secrétaire général du parti au pouvoir.
« Il circule librement, cela montre qu'il y a la démocratie »
C’est la réponse que le pouvoir gabonais a apporté au micro de RFI, au lendemain de l’annonce de la démission du parti de l'ancien Premier ministre gabonais. Celui-ci avait également critiqué la mauvaise gouvernance du régime d'Ali Bongo. Pour Faustin Boukoubi, c’est une preuve de plus que les accusations portées sont fausses. « Quant à ce qui est de la gouvernance, cela montre qu’il y a une liberté d’expression. [Raymond Ndong Sima] circule librement, cela montre donc qu’il y a la démocratie au Gabon, qu’il y a la démocratie au sein du Parti démocratique gabonais », estime le secrétaire général du PDG, qui se dit par ailleurs « vraiment surpris » : « Je ne comprends pas comment est-ce qu’il peut employer de tels arguments. »