La visite d'Helen Clark survient dans un contexte d'instabilité politique. Après la tentative de destitution du président par une majorité de députés, a directrice mondiale du Programme des Nations unies pour le développement appelle les institutions malgaches au dialogue : « Il est essentiel que toutes les parties poursuivent le dialogue politique qui pourra permettre à l'administration, à l'Assemblée nationale et aux autres institutions de faire leur travail. Ceci est crucial pour le développement du pays. Pendant que les autres pays avançaient, Madagascar est resté sur le bord du chemin, à cause de l'instabilité »
« Il est temps maintenant d'agir », affirme Helen Clark et elle évoque la réforme des finances publiques, la lutte contre la corruption, la lutte contre les trafics d'animaux et de bois précieux : « Il est maintenant très important que les réformes du président soient réalisées. Beaucoup de choses en dépendent : l'accord de prêt du FMI, le réengagement total des bailleurs. Il est question d'une conférence des donateurs à Paris à la fin de cette année. Les gens ont besoin de voir que Madagascar met en œuvre les réformes nécessaires pour son développement ».
L'une des réformes attendues dans le secteur de l'environnement est la mise en place d'un tribunal spécial contre le trafic de bois de rose. La loi devait être votée lundi, mais le vote a été repoussé par les députés.