Selon le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Bruno Mavungu, son parti a transmis au président Kabila la feuille de route déjà déposée à la Mission de l'ONU au Congo (Monusco). Un dialogue de petit format de courte durée est bien noté par la communauté internationale. Les matières à traiter devraient porter sur les contentieux électoraux de 2011 et sur l’organisation des futures élections. « On travaillerait dans le strict respect du délai constitutionnel », insiste bien Bruno Mavungu.
Pour leur part, l'Union pour la nation congolaise (UNC) et le Mouvement de libération du Congo (MLC) disent attendre du chef de l’Etat son point de vue sur la contre-proposition transmise à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) par l’opposition au lendemain de la publication du calendrier électoral global. Une contre-proposition considérée comme s’inscrivant dans le cadre du dialogue recherché. Ici aussi, on affirme qu’il ne sera jamais question de violer la Constitution.
Les libéraux, eux, soupçonnent la majorité de mener une démarche qui tendrait à maintenir Joseph Kabila au pouvoir au-delà de 2016. Selon l’un de ses membres José Makila, cette plateforme qui promet de répondre au pouvoir après une réunion du groupe parlementaire rejette déjà toute idée de formation d’un gouvernement de transition.