Les chauffeurs de transports en commun avaient prévenu : ils ne paieront pas de vignette pour l'année 2015. Des routes en état de délabrement avancé, des accès interdits sans déviation possible et de rares réparations plus que sommaires sont les raisons de cette colère.
Les vignettes automobiles sont censées financer ces infrastructures, mais le résultat est loin d'être au rendez-vous. Néanmoins, comme chaque année à la fin du 1er trimestre, la police routière a débuté la semaine dernière le contrôle des véhicules et saisit tous ceux qui n'arboraient pas de vignette. Le syndicat des chauffeurs s'insurge contre de telles pratiques des autorités qui ne remplissent pas leur part du contrat.
Signature d'un mémorandum
Pour rappel, en 2013, la recette totale de cette taxe, qui s'élevait à plusieurs dizaines de milliers d'euros, avait été déclarée volée. Elle aurait disparu du simple tiroir où on la conservait dans les locaux de ce service des impôts.
Le syndicat des chauffeurs a été reçu en fin de journée à la présidence et un mémorandum a été signé. Le gouvernement s'est engagé à réparer 3 des principaux axes de circulation de Grande Comore avant d'exiger de nouveau les vignettes aux professionnels comme aux particuliers.