Selon le Conseil des médias, instance qui regroupe les professionnels du secteur, les deux projets de loi n'ont pas été rendus publics et ne le seront avant la date du 27 mars. Cela fait presque 10 ans que les journalises réclament une amélioration de la loi actuelle jugée obsolète, en vain jusqu'à présent. Alors cette soudaine précipitation de la part des autorités fait craindre une nouvelle législation liberticide. Kajubi Mukajanga, secrétaire général du Conseil des médias de Tanzanie demande aux autorités de renoncer à cette procédure accélérée.