Le président Salva Kiir et son rival Riek Machar avaient promis d'être là pour l'ouverture de cette nouvelle session de pourparlers, mais ils ne sont pas venus.
Seyoum Mesfin, le médiateur en chef de l'Igad (l'Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l'Est), a pourtant prévenu : ces négociations sont la dernière chance donnée aux dirigeants sud-soudanais pour parvenir à un accord. « Ces négociations sont les dernières, a déclaré Seyoum Mesfin. C'est la dernière chance de progresser vers une ère de paix au Soudan du Sud. Nous ne devons pas échouer. De réels compromis doivent être faits. »
Les deux délégations ont maintenant 15 jours jusqu'au 5 mars pour s'entendre sur un partage du pouvoir entre Salva Kiir et Riek Machar au sein d'un gouvernement de transition. En coulisse, les diplomates estiment que l'exaspération des médiateurs va pousser les belligérants à conclure un accord, mais rien ne garantit qu'il sera ensuite appliqué.