Eugène de Kock, un chef d entreprise ? Selon la presse sud-africaine, le bourreau sous l’apartheid serait le directeur de six sociétés, dont deux qu’il aurait montées dans les années 2000 alors qu’il était en prison.
De Kock a déjà été condamné à 212 ans de prison pour meurtre, kidnapping et torture alors qu’il était à la tête d’une unité antiterroriste. Mais il a aussi été inculpé pour fraude durant l’apartheid. Des inculpations qui théoriquement lui interdisent toute activité commerciale.
Comment a-t-il, depuis sa prison, pu signer les documents lui permettant d’immatriculer ses entreprises et de s’enregistrer sur le registre du commerce ?
Le ministère de la Justice dit ne pas être au courant et va enquêter sur ces nouvelles informations. Mais si Eugène de Kock a fraudé pour pouvoir continuer ses activités commerciales, il pourrait bien voir sa liberté conditionnelle révoquée et devoir retourner en prison.