Au menu des entretiens de ce lundi, il y avait des questions cruciales pour l'Algérie et le Niger comme la sécurité. Sur ce point sensible, peu de détails ont filtré. On sait juste que les deux pays ont décidé de renforcer leur coopération.
La question libyenne a été également au cœur des discussions entre les deux chefs d'Etat. Officiellement, Alger et Niamey sont sur la même ligne : la nécessaire réconciliation des Libyens et le refus d'une partition du pays. Selon les informations de RFI, le président nigérien n'a pas demandé à l'Algérie de soutenir une intervention qu'il jugeait pourtant indispensable il y a encore quelques jours. « Un principe de réalité », confie un proche du président Mahamadou Issoufou.
Le Niger a en revanche clairement demandé à l'Algérie de rouvrir sa frontière fermée depuis l'opération française Serval au Mali début 2013. Aujourd'hui, le passage est autorisé une fois par mois. Un véritable frein pour le commerce transfrontalier, disent les Nigériens. Alger a promis de réfléchir à une ouverture plus fréquente.
Enfin, Mahamadou Issoufou et ses interlocuteurs ont aussi prévu de renforcer leur coopération en matière d'enseignement et d'énergie. Niamey s'est notamment engagé à renouveler un des permis de recherche expirés du groupe pétrolier Sonatrach au nord du Niger.