L'opposition prévoyait de manifester lundi prochain contre ce projet, qui prévoit un recensement de la population avant la prochaine présidentielle. Les opposants à un troisième mandat pour Joseph Kabila estiment que ce recensement ne sera pas fini avant 2016, l'année prévue pour l'organisation du scrutin. Et qu'il s'agit d'une manœuvre pour permettre à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir après la fin de son second mandat.
Vendredi, sur RFI, le porte-parole du gouvernement a indiqué que même si l'élection était un peu repoussée, ce ne serait pas si grave. Selon lui, le scrutin peut très bien se tenir en 2016... comme en 2017. Lambert Mende expliquait ainsi que « par le passé, il y [avait] déjà eu des retards et le ciel ne nous est pas tombé sur la tête ».
Le doyen de la faculté de droit de Kinshasa, le professeur Nyabirungu Mwene Songa détaille pour RFI ce que prévoit la Constitution sur ce point.