Khaleda Zia avait menacé le pouvoir de manifestations de masse ce lundi à Dacca. La réponse ne s’est pas fait attendre, et elle était rude. Dans plusieurs villes du pays, la police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Les autorités ont interdit toute manifestation jusqu’à nouvel ordre.
Selon ses collaborateurs, Khaleda Zia a été confinée dans son bureau et la police a bouclé la zone. Les principaux sièges des partis d’opposition dans le centre-ville ont été également encerclés par la police. Dacca est pratiquement coupée du reste du pays, autobus et ferries ayant été mis à l’arrêt.
Des responsables du parti BNP ont indiqué qu’au moins quatre cents de leurs partisans, dont deux personnalités importantes du parti, avaient été arrêtés. Khaleda Zia a qualifié le gouvernement en place d’« illégal » et a renouvelé ses appels à la mise en place d’un gouvernement neutre, chargé d’organiser de nouvelles élections.
Les législatives du 5 janvier 2014 avaient été émaillées de violences meurtrières, et ont été suivies d'une vague de répressions lancée par le gouvernement de la Première ministre Sheikh Hasina.