Bangladesh: heurts entre la police et des militants de l'opposition

La police a interdit la tenue de manifestations à l'occasion du premier anniversaire des élections législatives, qui avaient été qualifiées de «fantoches» par le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP). Des heurts ont opposé dimanche 4 janvier des militants de l'opposition à la police dans plusieurs villes du Bangladesh, tandis que la dirigeante du BNP, Khaleda Zia, a été confinée dans son bureau. 

Khaleda Zia avait menacé le pouvoir de manifestations de masse ce lundi à Dacca. La réponse ne s’est pas fait attendre, et elle était rude. Dans plusieurs villes du pays, la police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Les autorités ont interdit toute manifestation jusqu’à nouvel ordre.

Selon ses collaborateurs, Khaleda Zia a été confinée dans son bureau et la police a bouclé la zone. Les principaux sièges des partis d’opposition dans le centre-ville ont été également encerclés par la police. Dacca est pratiquement coupée du reste du pays, autobus et ferries ayant été mis à l’arrêt.

Des responsables du parti BNP ont indiqué qu’au moins quatre cents de leurs partisans, dont deux personnalités importantes du parti, avaient été arrêtés. Khaleda Zia a qualifié le gouvernement en place d’« illégal » et a renouvelé ses appels à la mise en place d’un gouvernement neutre, chargé d’organiser de nouvelles élections.

Les législatives du 5 janvier 2014 avaient été émaillées de violences meurtrières, et ont été suivies d'une vague de répressions lancée par le gouvernement de la Première ministre Sheikh Hasina.
 

Partager :