Lambert Mende Omalanga a parlé de plusieurs dizaines, voire plus d’une centaine d’arrestations liées à la situation dans la région de Beni. Selon le porte-parole du gouvernement, la plupart des personnes aux arrêts ou interpellées sont de plusieurs nationalités : des Tanzaniens, des Ougandais, des Rwandais, des Congolais.
Les nationaux appartiendraient à des organisations politiques : l’ex-M23, les groupes Maï-Maï, et le RCD-KML. Le RCD-KML de Mbusa Nyamwisi connaît déjà une dissidence qui siège dans le gouvernement de cohésion nationale. Le ministre de la Communication l’a relevé. Les tueries de Beni jouiraient également, à en croire Lambert Mende, de complicités internes.
La finalité de cette stratégie serait de préparer l’avènement d’un nouveau « mouvement de libération » en RDC. Des sources sur place, à Beni, accusent aussi certaines autorités militaires de faire le jeu de l’ennemi. La société civile locale a même demandé de remplacer certaines autorités militaires suspectées.