Sur l’estrade aux côtés de Beji Caïd Essebsi (BCE) des candidats déçus qui aujourd’hui le soutiennent. De Yassine Brahim du parti centriste libéral Afek Tounes, à l’ex-ministre de Ben Ali Kamel Morjane, en passant par le milliardaire Slim Riahi, arrivé 4e au premier tour de la présidentielle.
Parmi les prérogatives du futur chef de l’Etat, figure la sécurité. Mohsen Marzouk son directeur de campagne nous détaille le programme du candidat : « La lutte contre le terrorisme est fondamental. Il y a un programme à développer autour de trois axes : le premier est de revoir la composition actuelle des services de renseignements, qui doivent être beaucoup plus performants. Deuxièmement, il y a un travail à faire au niveau des structures de commandement. Il faudrait que les trois armées travaillent ensemble, et donc qu’il y ait un chef des armées. Et évidemment, [il faut] travailler sur un aspect qui est fondamental : l’équipement de nos forces armées. Le troisième axe consiste à développer la coordination en matière sécuritaire, avec les pays amis et voisins, parce que la lutte contre le terrorisme est une affaire d’ordre international. »
À l’heure où les violences en Libye se rapprochent des frontières tunisiennes, le parti prône la neutralité positive avec ses voisins.