Le siège du FPI est fermé depuis mercredi soir pour raisons de sécurité, explique un communiqué signé de la porte-parole du parti, Agnès Monnet. Depuis hier soir, un solide dispositif policier a été mis en place, des policiers qui, selon certains membres du comité d’organisation du congrès, ont délogé sans beaucoup de ménagement les membres du FPI encore présents à 19 heures dans le bâtiment.
Le siège du FPI est donc désormais inaccessible, comme probablement le palais des Sports de Treichville où le congrès était programmé ce jeudi matin, mais un communiqué de Pascal Affi N'Guessan signifiait aux militants que celui-ci était finalement reporté à une date ultérieure, suite à l’ordonnance de justice du tribunal d’Abidjan. C’est sous ce même argument que le ministère de l’Intérieur a appelé à respecter cette décision, mettant en garde tout débordement et tentative de troubles à l’ordre public.
Contactés par RFI, les supporteurs de la candidature de Laurent Gbagbo disent avoir saisi des avocats pour étudier les recours possibles tout en s’interrogeant sur les moyens de prévenir les militants venus de tout le pays de ce report qu’ils jugent bien tardif.
■ De sa prison, Laurent Gbagbo maintient sa candidature
L’ex-président ivoirien est emprisonné à la CPI dans l'attente d'un procès pour crimes contre l'humanité. Laurent Gbagbo veut garder les rênes du FPI, réaffirme haut et fort sa candidature et met en garde son adversaire.