Le désarmement forcé devrait intervenir dans un mois. Les FDLR ont tergiversé longtemps. Finalement quelques-uns ont accepté de quitter les Kivus et sont déjà arrivés à Kisangani pour le « désarmement, démobilisation et réinsertion », le DDR.
Ils ont fait de la résistance pendant un temps, allant jusqu’à créer le doute sur leur volonté réelle de déposer les armes, avant d'accepter. Mais tous les rebelles rwandais en terre congolaise ne semblent pas disposés à quitter les Kivus, comme le prévoit le plan convenu avec la communauté internationale.
En effet, d’autres rebelles rwandais continuent de poser des préalables telle l’acceptation par le Rwanda de l’instauration d’un dialogue entre Rwandais. Ces préalables sont refusés par Kinshasa qui ne peut pas, en ce moment, exercer de pression sur Kigali. Le gouvernement affirme vouloir d’abord sécuriser les populations congolaises, premières victimes des FDLR.
Début janvier 2015, les forces armées de la RDC (FARDC), appuyées par la brigade internationale d’intervention de la Mission de l'ONU au Congo (Monusco) devraient entrer en action pour désarmer de force les réfractaires au désarmement volontaire. Une décision réaffirmée à la réunion de la conférence internationale pour la région des Grands Lacs, tenue récemment à Luanda en Angola.