C’est la première déclaration officielle sur cette affaire depuis plus de six semaines. Mercredi, le ministre algérien de la Justice Tayeb Louh a annoncé aux journalistes, lors d’une séance au Parlement, qu’un homme abattu pendant une opération antiterroriste au mois d’octobre était en fait l’un des ravisseurs d’Hervé Gourdel – le randonneur français kidnappé puis assassiné fin septembre en Kabylie.
Le ministre n’a donné ni nom, ni précisions sur l’opération, mais il s’agit probablement de l’opération des 10 et 11 octobre, au cours de laquelle, selon le ministère de la Défense, six terroristes ont été tués par l’armée près de là où le Français avait été kidnappé. Comme depuis le début de l’affaire, les autorités donnent peu de détails.
Mercredi, le ministre de la Justice a assuré que Paris et Alger collaboraient sur cette affaire. Pourtant, deux mois après l’assassinat du Français, les autorités algériennes n’ont communiqué aucun élément sur les avancées de l’enquête : ni sur les résultats des opérations de ratissage, ni sur la recherche de la dépouille d’Hervé Gourdel, ni sur ce nouveau groupe terroriste : les Soldats du califat.