Le Parlement, dominé par les anti-islamistes, a été élu fin juin. Une trentaine de députés islamistes le boycottent, refusant de siéger à Tobrouk, une ville qu’ils considèrent être contrôlée par leurs adversaires.
La légitimité de cette Chambre des Représentants est contestée par une coalition de milices, appelée « Aube de la Libye », qui contrôle désormais la capitale. Mais aussi par d’importantes milices islamistes de l’Est, notamment les jihadistes d’Ansar al-Charia.
Ban Ki-moon a souligné qu’il n’y avait « pas d’alternative au dialogue ». Le secrétaire général a insisté sur la légitimité de la Chambre des Représentants et l’importance de mettre fin à la crise institutionnelle. Mais les affrontements continuent à l’ouest de Tripoli ainsi que les assassinats ciblés à Benghazi. Certains observateurs s’interrogent sur l’efficacité de ce dialogue national qui n’inclut pas les miliciens, maîtres du terrain.