La nomination date du 11 septembre et n’est pas liée à la mort de Hervé Gourdel. Mais elle est forte de sens quand même. Le général Athmane Tartag, qui a été nommé conseiller d’Abdelaziz Bouteflika, était à la tête de la lutte anti-terroriste dans les années noires de l'Algérie.
Homme dur
Agé d’une soixantaine d’année, le général Tartag a la réputation d’un homme dur. Il a été écarté du pouvoir au début des années 2000, puis rappelé après la vague d’attentats et la tentative d’assassinat du président Bouteflika en 2007. Nommé ensuite à la tête du contre-espionnage, c’est pourtant lui qui a dirigé les opérations dans l’assaut de la prise d’otage de In Amenas l’année dernière.
Lutte pour la succession de Bouteflika
Au mois de septembre 2014, le général Tartag a été mis à la retraite, au moment où les services de renseignement étaient réorganisés. Une réorganisation interprétée par la presse algérienne comme une lutte entre la présidence et les généraux touchant la succession du président Bouteflika.