De Madibou à Djiri, en passant par Bacongo, Poto-Poto et Ouenzé, des banderoles et d’autres affiches ont été déployées le long des principales artères par les candidats qui prennent part aux élections. Ces candidats sont appelés à la retenue, tout comme la presse.
La commission d’organisation assure que toutes les dispositions ont été prises pour la bonne tenue du scrutin. « Pour les locales, nous avons un avantage important, c’est que, les listes qui serviront aux locales sont issues du recensement administratif spécial et ces listes sont prêtes, il en est de même des cartes d’électeurs », explique Henri Bouka, président de la Conel.
Face à la presse jeudi, le collectif des partis de l’opposition a dénoncé les conditions dans lesquelles le corps électoral a été convoqué aux urnes le 28 septembre. Il appelle déjà au boycott. « Ces élections ont été convoquées sur la base des documents faux, et le décret, et la loi posent des problèmes. Nous appelons au boycott », déclare à RFI Clément Mierassa, un des membres du collectif.
Les dernières locales en 2008 ont été marquées par un fort taux d’abstention.