Selon l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, le décret convoquant le corps électoral pour les élections locales du 28 septembre a été pris sur la base de l’ancienne loi électorale et la nouvelle loi, amendée et adoptée par l’Assemblée nationale avant-hier, ne garantit aucune indépendance à la commission d’organisation des élections, mais ouvre plutôt un boulevard au pouvoir pour emporter toutes les batailles à venir. « Et une fois de plus, nous avons assisté à une volonté de puissance de la part du pouvoir qui va donc nous servir une autre loi scélérate, qui constituera la base juridique de l’organisation, semble-t-il, de leur fameux referendum et de tous les scrutins à venir », proteste Pascal Tsaty-Mabiala, premier secrétaire de l’UPADS.
Contenu consistant
Pour Pierre Ngolo, secrétaire général du Parti congolais du travail, la loi amendée a un contenu consistant. Elle épouse l’esprit de toute les concertations qui ont regroupé ces derniers temps toutes les composantes politiques du pays.
« La loi que nous avons modifié contribue à améliorer le processus démocratique. Pour que désormais les élections gagnent en crédit et que notre démocratie aussi connaisse une véritable évolution. » Pouvoir et opposition ne sont pas sur la même longueur d’onde, mais le principal enjeu des élections locales sera le taux de participation, tout comme en 2008.