Pour maître Hervé Malonga, avocat du colonel déchu, cette décision s'explique par l'absence de possibilité pour son client de pouvoir se défendre des accusations dont il faisait l'objet, et du non respect des procédures. « Il y a eu des accusés qui ont chargé notre client. Nous voulons que ces accusés viennent à l'audience, pour que notre client s'explique sur ce qu'ils ont soutenu. »
De son côté, Théophile Mbitisi, procureur général près la cour d'appel, partie prenante au procès, qualifie cet acte de chantage. Pour lui, le procès va se poursuivre: des avocats seront commis d'office aux autres accusés, qui seront conduits de force au cas où ils n'obtempèreraient pas.