Charlotte Ntsourou, épouse de l’ancien numéro deux des services de sécurité, a été la 113e et dernière personne à faire sa déposition à la barre. Le 114e accusé n’a pas été entendu pour des raisons de santé.
Devant la cour, Charlotte Ntsourou, qui comparaissait librement, a vidé son cœur. Elle a expliqué que l’attaque du domicile de son époux n’était rien d’autre que l’aboutissement du complot monté contre celui-ci après sa sortie de prison, suite à son jugement dans l’affaire des explosions de Mpila. Le 4 mars 2012, Mpila, quartier est de Brazzaville, était dévasté par une série d'explosions dues à un incendie dans un dépôt de munitions.
Un verdict début septembre ?
Après que tous les accusés ont été entendus, la cour criminelle va passer à d’autres étapes, notamment l’audition des témoins cités par le ministère public, les plaidoiries des avocats, les répliques et les réquisitions du procureur général.
Selon une source proche du tribunal, le verdict pourrait intervenir début septembre. Cependant l’audience d’hier a été interrompue plus tôt que prévu suite à un incident. La cour n’a pas souhaité que Marcel Ntsourou pose des questions à un officier général comme le prévoit un article du code de procédure pénale. La cour a présenté le dit officier général comme un « sachant » et non un témoin.