L’enquête de moralité qui a duré pratiquement une dizaine de jours a pris fin vendredi. Au cours de cette enquête, les accusés, notamment des militaires - quelques officiers, sous-officiers et d'autres combattants -, ont affirmé avoir connu le colonel Marcel Ntsourou du temps où ils étaient sous ses ordres, c'est-à-dire à l’époque où il assumait les fonctions de directeur des renseignements militaires à la fin de la guerre civile de 1997. Depuis lors, presque plus rien ne les lie.
Lundi, la cour a notifié aux accusés les inculpations. Ils ont défilé à la barre, en commençant par l’ex-numéro deux du Conseil national de sécurité. Tous ont plaidé non coupables. « Dans la salle, le non a retenti tel un hymne national chanté en chœur », commente un parent d’un accusé qui a assisté à l’audience.
Petit à petit, la cour va rentrer dans le fond l'affaire, celle de la fusillade au domicile de Marcel Ntsourou, le 16 décembre 2013. Ce mardi, elle se prononce sur quelques exceptions soulevées par les avocats de la défense.