Le jeu a lieu dans des cours d’écoles primaires et de collèges. Un groupe de garçons doit attraper des filles, les clouer au sol, simuler un acte sexuel tout en criant : « viol, viol ». Les filles sont alors éliminées. Le jeu s’arrête quand toutes les filles ont été attrapées. Ce sont des parents d’élèves et directeurs d’établissements qui ont alerté les services scolaires de la province du Cap.
On retrouve ce jeu dans des écoles de Mitchell’s Plain, une banlieue défavorisée du Cap. Les autorités scolaires de la province ont promis une enquête et ont encouragé les responsables d’établissements à rapporter ces incidents à la police.
Le risque d'une banalisation du viol
Mais ce nouveau jeu inquiète les services sociaux et les responsables d’écoles de cette banlieue. Ils estiment que ce jeu banalise l’agression sexuelle dans un pays où le nombre de viols, notamment sur les enfants, est déjà élevé.
Selon les services scolaires de la région, 150 agressions sexuelles ont déjà été enregistrées dans les établissements de ce quartier sur la dernière année. En mars, une petite fille de cinq ans était violée devant son école, à Mitchell’s Plain, par deux élèves d’un collège voisin.