Dans ce troisième volet, Dzaomalaza, jeune malgache, veut faire carrière dans la musique. Le jeune homme tente alors sa chance dans la capitale. Mais il enchaîne échecs et déceptions.
Le film tente d’être au plus près des problèmes que rencontre la jeunesse malgache aujourd’hui. Selon le réalisateur Mamihasina Raminosoa, il a fallu trois mois de recherches et une série de consultations avec les jeunes à Antananarivo, à Antsirabé et à Diego pour connaître un peu leurs aspirations, les thématiques qui les intéressent et surtout les problématiques qui sont importantes à leurs yeux. « Une des thématiques récurrentes, c’était la déscolarisation. Il y avait aussi le problème des relations avec les parents et puis le problème d’accès à l’emploi », ajoute-il.
Projections publiques
Des projections publiques seront organisées d’abord dans les quartiers d’Antananarivo, puis dans les différentes régions du pays. L’objectif est d’interpeller les jeunes eux-mêmes. « Les jeunes n’ont pas beaucoup d’occasions de discuter et c’est pour cela entre autres que le film se propose de générer des débats après chaque projection pour que les jeunes puissent échanger leurs idées, pour qu’ils connaissent la vie des autres, pour qu’ils puissent formuler leurs propres avis », explique le réalisateur.
Au-delà de son aspect éducatif, Dzaomalaza est un film de divertissement avec ses courses-poursuites servi par des images particulièrement bien travaillées.