Si l'Alliance des forces démocratiques a accepté de siéger au sein de la nouvelle Commission électorale indépendante, c'est après la promesse de la mise en place d'un bureau « consensuel » avec un rôle plus important de l'opposition dans l'organe exécutif de cette CEI.
« C’est pour être des acteurs de premier plan et pouvoir impacter le processus électoral que nous avons souhaité que le bureau soit consensuel parce qu’au regard de la loi, l’opposition pouvait être dans la CEI sans y jouer un quelconque rôle », explique Pascal Affi N'Guessan, président du FPI et premier président de l'Alliance.
L'Alliance réclamait aussi la présidence de la CEI, une question qui reste en suspens. L'essentiel pour le gouvernement ivoirien, c'est d'avoir trouvé un terrain d'accord, comme le confirme Hamed Bakayoko, le ministre de l'Intérieur : « Il ne s’agit pas de faire une CEI dominée par un camp contre un autre. Donc le bureau doit faire l’objet de discussions entre les partis, qui désignent des membres, afin que tout le monde fasse confiance au résultat final de ce bureau ».
L'Alliance devrait désigner ses membres dans les jours à venir, afin que les discussions sur la composition du bureau de la CEI puissent s'amorcer.