Sur les réseaux sociaux, les Sud-Africains se disent tour à tour « dévastés », ou « très en colère » suite à la mort de la girafe sur l’autoroute. Zelda Lagrange, l’assistante personnelle de Nelson Mandela, a par exemple demandé sur Twitter à ce que les responsables soient « nommés » et « punis » sévèrement.
Face à l’émotion provoquée par l’accident, le responsable de la compagnie de transport mise en cause s’est défendu dans la presse. « Mon travail est de transporter des animaux, pas de les tuer », assure-t-il. Selon lui, c’est le pont contre lequel la girafe s’est brisée le cou qui était « anormalement bas ».
La seconde girafe se porte bien
En effet, le convoi roulait lentement et avait déjà dépassé 31 ponts avant le drame.
Le transporteur assure avoir respecté toutes les normes en vigueur, mais la société sud-africaine de protection des animaux a décidé d’ouvrir une enquête et envisage désormais de déposer plainte contre la compagnie.
En attendant de savoir si des poursuites seront engagées, les Sud-Africains ont appris que la seconde girafe était soignée et qu’elle se portait bien. Elle a été surnommée « Lucky », « la chanceuse ».