Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Après la chute de Kadhafi, les nouvelles autorités libyennes ont catégoriquement refusé la présence de casques bleus, symbole à leurs yeux d’ingérence étrangère. L’ONU a donc mis en place une mission à l’empreinte légère : un simple bureau politique de conseil et d’expertise pour aider les Libyens à mettre en place eux-mêmes leur transition.
Aujourd’hui, l’ONU est pressée de faire plus. D’abord pour négocier un cessez-le-feu autour de l’aéroport de Tripoli, ensuite pour s’impliquer plus directement dans le règlement du conflit et le dialogue entre le pouvoir et les milices.
Certains dirigeants libyens évoquent même la possibilité d’une force internationale, mais cela reste très improbable. Les moyens d’action de l’ONU en Libye sont en outre limités par le fait qu’une grande partie de son personnel a été évacuée.