Trois des quatre chefs d’Etat annoncés pour ce sommet sont présents à Conakry : la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le Sierra-Leonais Ernest Bai Koroma et bien sûr le chef d’Etat hôte du pays, Alpha Condé. Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est fait représenter par son ministre de la Santé, Raymonde Goudou Coffie.
Outre la présence de très nombreux experts venus de partout, la présence de la directrice de l’Organisation mondiale de la santé, Margaret Chan, a été remarquée. Elle participe au sommet de Conakry pour lancer avec les participants un nouveau plan de l’OMS de lutte contre Ebola d’un montant de 100 millions de dollars.
Renforcement des effectifs
En plus des mesures déjà prises pour essayer d’éradiquer cette épidémie, le sommet de Conakry va travailler sur le déploiement de centaines de travailleurs humanitaires supplémentaires, dont 120 emplois de l’OMS, pour aider ceux déjà sur le terrain.
Face à l’aggravation de la situation, des mesures de précaution se multiplient en Afrique et ailleurs dans le monde.
Etat de psychose
Depuis maintenant environ six mois, la Guinée où 233 personnes ont péri, vit dans la peur de l'épidémie. Les populations de la sous-région en général, et guinéenne en particulier, ne savent plus à quel saint se vouer. Chaque individu est suspect. Chaque individu est considéré comme porteur du virus Ebola.