Ebola: au Kenya, la prévention passe par la surveillance des frontières

Le Kenya prend des mesures préventives pour empêcher le virus Ebola de surgir sur son territoire. Une vérification accrue aux frontières et dans les aéroports a été mise en place de même qu'une formation des personnels.

Le renforcement de la surveillance aux postes frontière par le service de santé portuaire en prévention du virus Ebola a été annoncé par le centre national des opérations de désastre. Après un premier cas de décès d’un malade au Nigeria, une réunion des responsables kényans de la santé publique a eu lieu cette semaine pour mettre au point un plan d’urgence afin de contenir la menace dans le pays si le cas se présentait. Les autorités ont appelé la population à ne pas céder à la panique.

Des alertes ont été envoyées à tous les centres médicaux du pays, affirme un responsable de la surveillance des épidémies. Avec 6 millions et demi de passagers par an, l’aéroport international Jomo Kenyatta à Nairobi est un hub régional. Le service de santé portuaire se concentre particulièrement sur les vols en provenance de l’Afrique de l’Ouest.

Personnel sensibilisé

Les détails personnels des passagers en provenance de cette région, d’où ils viennent et où ils ont résidé les trois semaines précédentes sont censées être consignés systématiquement. La compagnie aérienne Kenya Airways a affirmé dans un communiqué publié mercredi que son personnel avait été sensibilisé et formé à l’utilisation de kits de précaution pour ne pas entrer en contact avec des fluides dans le cadre de leur travail.

La compagnie affirme enfin que toute personne présentant les symptômes du virus comme une forte fièvre ne sera pas autorisée à monter à bord.

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