Selon des sources contactées par RFI, la Gécamines avait décidé de se doter d'engins lourds pour l’extraction des minerais dans ce qui lui reste encore comme carrières, après avoir cédé nombre de ses concessions à des privés. L’ensemble de ces engins, initialement destinés à relancer des activités, aurait coûté seulement 4 millions de dollars. Mais la facture présentée par les dirigeants de l’entreprise aurait été gonflée.
Fin d’un géant minier
L’administration d’Ahmed Kalej Nkand aurait ainsi déclaré avoir déboursé plus de 20 millions de dollars pour ce marché. De plus, l’acquisition serait constituée de vieux engins, déjà à la fin de vie. La hiérarchie, qui serait alors convaincue de la malversation, a donc opté pour une révocation pure et simple de celui qui gère la Gécamines, alors que les investigations se poursuivent. En difficulté financière sérieuse, la Gécamines, jadis poumon économique du pays, a déjà programmé de renvoyer la moitié de ses 12 000 employés.