Deux postes de l’armée ont été pris pour cible à la mitrailleuse et au lance-roquettes. Le ministre de la Défense impute cette attaque à deux groupes terroristes et assure qu’un de leurs membres a été abattu.
C’est la première fois que des points de contrôle sont attaqués dans la zone militaire fermée de Chaambi, où les opérations de ratissage continuent depuis décembre 2012. Une traque aux groupes armés liés à al-Qaïda, selon les autorités, qui a déjà coûté la vie à une vingtaine de soldats, la plupart victimes de mines.
Multiplication des attaques
Une stratégie avant tout défensive, soulignent des experts sécuritaires, jusqu’à une embuscade particulièrement violente il y a un an, toujours sur le mont Chaambi où huit militaires avaient été tués dont certains égorgés et mutilés.
A une quinzaine de kilomètres, dans la ville de Kasserine, des groupes armés venus du mont Saloum voisin ont par ailleurs attaqué fin mai la maison du ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, en son absence, tuant quatre policiers.