Une équipe d’enquêteurs nigériens est venue à Cotonou début juin afin de vérifier un certain nombre d’éléments. Ils sont convaincus que les bébés nigério-nigérians auraient transité par le Bénin où on leur aurait procuré des papiers béninois en faisant de fausses attestations de naissance.
Une clinique de Cotonou a alors été placée sous surveillance, son directeur interpellé et entendu par Interpol. Une audition qui n’a pas apporté de preuves suffisantes pour le présenter à la justice. Mais ce responsable serait toujours surveillé, ainsi que les médecins et le personnel de cet établissement.
A partir des indices fournis par leurs collègues nigériens, les policiers béninois cherchent maintenant à savoir s’il y a d’éventuels complices et s’il y a un réseau. De source proche du dossier, on assure que les enquêteurs nigériens ont eu accès à tout ce qu’ils trouvaient utile pour l’affaire et que les deux polices collaborent. A Cotonou, l’enquête est toujours en cours.