L’offensive a commencé par les airs, les hélicoptères bombardant les positions jihadistes. La brigade Rafallah al-Sahati déplore deux morts, la brigade Ansar al-Charia deux également, dont un Tunisien. Les combats se sont aussi déroulés au sol : bilan cinq mort côté milices anti-jihadistes.
Depuis la mi-mai, ces forces menées par l’ancien général Haftar tentent sans succès d’éliminer les islamistes armés de Cyrénaïque. Officiellement, Khalifa Haftar ne bénéficie d’aucun soutien de l’Occident qui ne condamne pourtant jamais fermement ces attaques.
Qui aide Haftar ?
« Je comprends très bien la frustration des Libyens qui habitent dans l’est du pays. Ils ont eu une campagne de 500 assassinats. Donc, ils ont demandé au gouvernement de faire quelque chose avec ce problème et malheureusement le gouvernement n’était pas capable de faire quoi que ce soit. Donc, je comprends pourquoi quelqu’un veut faire quelque chose, mais à notre avis la réponse au terrorisme doit être menée par le gouvernement et pas par des entités non gouvernementales », explique Michael Aron, l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Libye.
Depuis le début des frappes, les jihadistes accusent les Etats-Unis et leurs alliés de soutenir le général Haftar, aidé également, selon eux, par l'Egypte du maréchal Sissi.