Environ mille personnes vêtues de T-shirts « Bring Back Our Girls » rouges ont défilé le long des artères d’Abuja jusqu’au palais présidentiel - Aso Rock - pour remettre une lettre au Président. « Bring Back Our Girls Abuja » - l ’organisation qui organise des rassemblements quotidiens à Abuja - demande une audience, au nom des familles des kidnappées de Chibok. Jusqu’à présent, seule la Première dame les a rencontrées. Le mouvement demande, par ailleurs, plus d’efforts pour retrouver les jeunes filles et exige d’être mieux informé de la progression des recherches.
C’est également en solidarité avec les lycéennes que les enseignants du secteur public ont battu le pavé dans plusieurs villes du Nigeria. Ils réclament également une meilleure protection des écoles et des enseignants. De nombreuses écoles de l’Etat de Borno sont fermées pour des raisons évidentes de sécurité, mais « les enseignants sont identifiables et ciblés en tant que tels par Boko Haram », ont insisté plusieurs manifestants.
Le Syndicat NUT réclame des compensations pour les 173 enseignants qui ont été tués suite aux attaques perpétrées par l’insurrection islamiste dans les Etats de Borno et de Yobé.