L’ancienne compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, avait donné rendez-vous au plus grand nombre sur cette place du Trocadéro, par un message sur Twitter, un message accompagné du désormais célèbre mot clé « Bring back our Girls »,« Rendez-nous nos filles ». Le problème, c’est que ce message n’a pas été vraiment très entendu. Il faut dire que le rassemblement a été organisé ce mardi matin à 9 heures. Cependant, parmi les quelques personnes présentes, outre Valérie Trierweiler, on comptait une autre ancienne première dame : Carla Bruni, la femme de Nicolas Sarkozy. Julie Gayet, à qui l'on a prêté une liaison avec François Hollande, était annoncée également. Finalement, elle n'est pas venue.
Elles savaient bien que leur présence allait être l’attraction de ce rassemblement et allait attirer les médias. Et pour le coup, le pari est largement gagné, puisque les chaînes d’information en continu et presque toutes les radios nationales sont présentes, sans parler de la presse écrite. Le message - « Dirigeants, rendez-nous nos filles, sécurisons le chemin de l’école » -, va donc être largement relayé, et ce, à quelques jours de l’ouverture samedi d’un sommet à Paris, au cours duquel seront présents ces dirigeants, justement, avec en première ligne Goodluck Jonathan, le chef d’Etat du Nigeria, mais aussi ses homologues tchadien, camerounais, nigérien et béninois.