Ces élections du 18 mai sont censées rétablir la légalité constitutionnelle deux ans après le putsch d'avril 2012, intervenu entre les deux tours d'une présidentielle. Le premier tour, organisé en même temps que des législatives le 13 avril, a enregistré un taux de participation de 89,29%, un record pour le pays, selon la Commission électorale nationale (CNE).
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Le second tour de la présidentielle du 18 mai a ainsi démarré ce 2 mai par une grande animation dans les rues de la capitale et dans les permanences de campagne des deux candidats en lice. Les posters géants et les banderoles des différents candidats sont réapparus sur les grandes artères de Bissau. L'animation est assurée par des orchestres installés sur des plateformes de camions qui sillonnent les différents quartiers de la capitale.
Parmi les deux candidats en lice, José Mario Vaz, du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap vert (PAIGC) fort du grand écart creusé au premier tour, a démarré sa campagne à Buba au sud du pays. Son parti a mis sur le terrain sa grande machine électorale pour conserver l'écart.
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Nuno Gomes Nabiam, candidat indépendant qui a eu le ralliement de 13 des 15 formations politiques ayant concouru pour les législatives, a quant à lui engagé une opération de séduction des électeurs par une promenade dans les différents quartiers de la capitale. Son collectif « Nuno président » est attendu ce week-end dans la région de Biombo, à l'ouest de Bissau, avant la grande étape de Gabù et Bafata (à l'Est) la semaine prochaine.
Les deux candidats se sont engagés à respecter le verdict des urnes. Messieurs Vaz et Nabiam s'exprimaient à l'issue d'une rencontre de plusieurs heures mercredi dernier 30 avril avec le président de transition Manuel Serifo Nhamadjo, en présence du représentant de l'ONU en Guinée-Bissau, José Ramos Horta, et de l'Union européenne.