L'objectif de la rencontre était d'expliquer l’importance de réaliser le recensement général de la population et d'inviter les partis politiques à participer à la sensibilisation. A noter, une absence de marque, celle d’un représentant du Front populaire ivoirien (FPI). L’ex-parti au pouvoir a appelé les Ivoiriens au boycott avant la descente il y a deux semaines des 30 000 agents recenseurs dans les ménages à travers le pays.
Un appel au boycott qui « a peu d’impact sur le terrain », dit le ministre du Plan et du développement, qui veut que l’opération de recensement soit « inclusive et transparente ». Pour cela, Albert Mabri Toikeuse annonce la mise en place d’un « Comité de veille et de mobilisation sociale avec les partis politiques, avec les organisations de la société civile. Le Front populaire ivoirien est membre de ce comité de veille. Je dois dire qu'il n'y a pas d’impact encore du mot d’ordre allant contre l’opération sur le terrain et nous avons espoir que les outils nouveaux que nous mettons en place vont permettre la participation de tous, y compris du Front populaire ivoirien ».
« C’est de la propagande », répond un membre de la direction du parti à la rose et un proche de son président. Pour eux, le FPI ne peut pas envisager de faire partie du Comité de veille et de mobilisation sociale, alors qu’il a lancé un appel au boycott des opérations de recensement. Un appel qui n’a pas été levé.