Les terminaux pétroliers de Zueitina et d'Hariga, doivent rouvrir immédiatement. Pour les deux autres, Ras Lanouf et Es Sider, les parties se sont donné deux à quatre semaines de négociations supplémentaires.
Les autorités libyennes sont donc restées très discrètes sur les points concédés aux rebelles. A priori, les gardes ne seront pas réprimandés et devraient en outre toucher leurs salaires, suspendus depuis le début du blocus cet été. Un comité devrait également être formé pour surveiller les transactions pétrolières et lutter contre la corruption.
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Quid en revanche des revendications clefs des rebelles, à savoir l'indépendance de la Cyrénaïque et une augmentation de ses revenus pétroliers ? Ces derniers n'ont en tout cas pas joué leur dernière carte puisque les terminaux toujours bloqués sont aussi les plus importants.
Ras Lanouf et Es Sider ont respectivement une capacité de 200 000 et 350 000 barils par jour, alors que celle des deux autres ports, Zueitina et Hariga, tourne autour de 100 000 barils chacun. Aujourd'hui, la production libyenne n'est plus que de 150 000 barils par jour, contre près d'un million et demi avant le blocus qui a duré huit mois. Une période pendant laquelle le pays était coupé de sa principale source de revenus. D'après le gouvernement, ce blocus a fait perdre à la Libye, près de 14 milliards de dollars.